Le projet de thèse ONEVAL, porté par Zoé Favaro et encadré par une équipe interdisciplinaire, Tiphaine Tallec (CESBIO), Magali Willaume (AGIR), Mikaël Akimowicz (LEREPS) et Valérie Le Dantec (CESBIO), propose de travailler à l’interface, entre un modèle numérique de culture et des agriculteurs, entre les sciences de l’environnement et les sciences économiques, entre la géosphère et l’atmosphère, et entre plusieurs dispositifs de recherche tels que les Défi Clés et living labs.
L’objectif principal du projet est de travailler avec des agriculteurs et agricultrices volontaires, sur les sols de leurs parcelles et les flux biogéochimiques qui les traversent, à l’aide de la modélisation. Les outils de modélisation permettent d’élaborer avec les acteurs, des bilans multicritères et pluriannuels, et offrent un support de médiation pour fédérer les parties prenantes. L’effet des résultats de modélisation sur les croyances des agriculteurs et leur évolution dans la transition agroécologique sont étudiés de près, via de multiples échanges individuels et collectifs.
Cette méthode de co-production de connaissances, mobilisant plusieurs disciplines ainsi que leurs interfaces, s’inscrit dans une dynamique de recherche territoriale qui se concrétise par la structuration de divers réseaux multi-acteurs en Occitanie, sur des thématiques spécifiques. Le projet ONEVAL se situe à l’intersection de plusieurs de ces réseaux, le Défi Clé Octaave, mais aussi les Living Lab OccitANum, co-financeur, et Gascogne (PEPR SoluBioD) qui a une vocation territoriale dans laquelle la thèse est circonscrite.
A ce titre, le projet ONEVAL a fait l’objet d’une courte intervention lors de la journée de présentation du Living Lab Gascogne, lancé dans le cadre du PEPR SoluBioD, le 13 janvier 2025. Les ambitions et avancées du projet ont été exposées, notamment les dimensions agroécologiques – qui recoupent avec les solutions fondées sur la nature, objet d’étude du living lab – ; mais aussi les dimensions territoriales et le lien aux actrices et acteurs concernés. Ainsi, le projet ONEVAL bénéficie des compétences de ce living lab, des liens qu’il tisse avec les agricultrices et agriculteurs et de leur animation scientifique. En parallèle, le projet contribue à diffuser l’approche du Living Lab Gascogne dans d’autres réseaux. Enfin, dans un horizon de structuration des recherches sur le territoire, l’expertise historique des scientifiques du projet ONEVAL dans cette zone, la méthode et les résultats du projet sont partagés avec le living lab.
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